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Les principaux évenements historiques du Fort Philippe, du Pays des Morins à la Côte d'Opale

Plan et Peinture de 1644 le siege de Gravelines par Gillis et Bonaventura Peeters de la collection  du Musée de l'estampe et du dessin original de Gravelines

Les origines de Gravelines :

 

Au temps des conquête de Jules Cesar, le Pays des Morins dont Gravelines faisait partie, était envahi par les eaux et les peuplades qui habitaient les rares parties émergées, comme Bergues, Watten, Saint-Omer étaient venues du reste de la Germanie. La mer du nord commence à se retirer des terres entre l’an mille et le XIIème siècle, favorisant l’implantation de maisons à peine en retrait du cordon littoral. L’Aa serpente capricieusement depuis les collines de l'Artois  et se ramefie en un delta en attendant que les hommes la domestiquent vers le XIIème siècle. Ces hommes ne sont pas des Gravelinois mais des habitants de Saint-Omer, dont Gravelines constitua longtemps l’avant-port. Les eaux se retirèrent et de nombreux hameaux se formèrent : l'un d'eux dont le nom à cette époque nous est inconnu, situé sur l'emplacement actuel des Huttes, devait devenir plus tard Gravelines.

 

Les origines du territoire sur lequel s’est implanté Gravelines demeurent donc étroitement liées aux différentes étapes de la formation du littoral nord et de la plaine maritime flamande. La naissance de ce hameau ne peut être datée avec précision. En fait l’histoire de Gravelines commence réélement qu'en 800, à la suite de la construction d'une chapelle en l'honneur de l'Evangélisateur Saint Willibrord, évêque anglo-saxon. Le travail de conquête des terres par endiguement, ploderisation et canalisation se développe.

 

Petit bourg et hameau de pêcheurs, Gravelines est fondée au XIIe siècle dans le comté de Flandres par Thierry et Philippe (son fils) d’Alsace, pour servir d’avant-port à Saint-Omer. Comme la plupart des villes de Flandre, elle s’est longtemps contentée d’une épaisse levée de terre entourée d’un vaste fossé en eau avec des portes et des tours seules construites en dur, compte tenu de la rareté de la pierre.

 

La ville, créée entre 1159 et 1163, reçoit d’abord le nom de Nieuwpoort que l’on doit traduire par Ville Neuve puis celui de Graveningis, l’une des anciennes appellations de cette contrée, nom qui va progressivement se transformer en Gravelines. L’installation d’un village de pêcheurs d’abord, d’un bourg fortifié par le comte de Flandre ensuite, sont conditionnés par la présence de la mer et du delta de l’Aa, l’un des plus petits fleuves côtiers de France et qui prend sa source à Bourthes (62) et délimite ainsi, la frontière entre le Pas de Calais et le Nord. 

 

La ville prospère rapidement : avant-port de St-Omer, sel, fruits et vins du sud-ouest y débarquent tous les jours et la pêche, notamment du hareng, y est activement pratiquée. La nouvelle ville acquiert des statuts et franchise et développe une certaine prospérité liée au commerce maritime et à la pêche. Ce ne fut cependant pas sans péripéties. Installé sur la frontière naturelle de l'Aa, Gravelines devient le lieu de guerres, dévastations, pillages. Tour à tour, les ducs de Bourgogne et les rois d’Espagne furent chez eux à Gravelines. En 1212, Philippe-Auguste, Roi de France, ravage la ville pour punir le comte de Flandre de ne pas s’allier à lui contre les Anglais. En 1302, sous Philippe le Bel, Oudard de Maubuisson prend la ville et la saccage à nouveau, de même que les Anglais en 1383 après la prise de Calais.

 

Au XVe siècle, Gravelines était au pouvoir des ducs de Bourgogne, comtes de Flandre. Rien ne subsiste de la muraille de la fin du Moyen-âge (XIV et XVème siècle) excepté l’emplacement des deux portes, de Calais et de Dunkerque. En 1558, elle résiste à l’assaut du maréchal de Thermes, gouverneur français de Calais.

 

Gravelinga, Terre d'Espagne :

 

La guerre entre François 1er et Charles Quint conduit ce dernier à reconstruire les quatre bastions de la place et à renforcer le Château car la cité a une défense insuffisante. L’enceinte ovoïde doit alors être constituée d’une épaisse levée de terre palissadée dominant le fossé avec des portes et quelques tours construites en brique. La ville commence à prendre forme et l’hexagone est prêt à attendre l’ennemi qui peut surgir de toutes parts. Charles Quint fait de la ville une place forte stratégique.

 

Entre 1528 et 1535, un château de brique domine l’accès à l’est de la ville et l’écluse du canal de Bourbourg. Cette dernière est réédifiée et transformée en écluse de chasse, capable de vider la vase de l’estuaire à chaque marée d’équinoxe. Son fils, Philippe II d’Espagne, transforme l’enceinte urbaine dès son arrivée sur le trône en 1556 : un rempart moderne à six grands bastions et glacis intègre les murailles médiévales. Le bastion du château est transformé et inclus dans l’enceinte hexagonale. Les ingénieurs italiens Olgiati, Thebaldi et Saluberto supervisent les chantiers.

 

Le 13 juillet 1558, le comte d'Egmont gagna, au profit des Espagnols, une grande bataille sur les Français. Après la prise de Calais par le duc de Guise, une offensive française avait été lancée sur la Flandre par le maréchal de Thermes. Le 22 décembre 1565, accord est fait à Gravelines par les commissaires du roi de France et d'Espagne, sur la nouvelle frontière entre les deux pays ; Près de l'écluse d'Oye, le fort construit par les Espagnols doit être démoli (ils s'y engagent) et « les bâtiments et couvertures de nouvel faits sur ladite, et sur le milieu du pont d'ycelle sera remise la barrière. »

Le 29 juillet 1588, l'Invincible Armada est attaquée par des brûlots anglais au large de la ville, ce qui oblige les espagnols à se dérouter vers la mer du nord.

La bataille de Gravelines (Grevelingen en néerlandais) eut lieu le 8 août 1588 entre la flotte anglaise commandée par l'amiral Charles Howard de Nottingham et l'Invincible Armada pendant la guerre anglo-espagnole (1585-1604). Elle vit la victoire revenir aux Britanniques, même si aucun navire espagnol ne fut coulé par les anglais.
Siege de Gravelines par Pieter Snayers

Valentin de Pardieu, gouverneur de Gravelines en 1574 opte pour le parti espagnol durant la guerre d'independance et doit défendre à plusieurs reprises la cité contre les confédérés, les français et les anglais.

 

En 1608, les Clarisses anglaises, religieuses catholiques persécutées dans leur pays, arrivent à Gravelines et s'installent dans la rue qui porte maintenant leur nom. Elles y bâtiront couvent et chapelle. Les Frères Recollets font de même en 1630.

 

Les successeurs de Philippe II d'Espagne continuent les travaux de modernisations. C'est en 1635/38 que les Espagnols creusent un canal allant de Gravelines vers la mer du Nord. Ils font édifier le "Fort Saint-Philippe" (Fort St-Philippe) à l’embouchure de l’Aa à l'emplacement dit de la "Flaque des Espagnols". Cette embouchure est canalisée pour en protéger le mouillage. Un ouvrage en forme de corne et à l'est un petit bastion protégent  les écluses . La protection naturelle de la digue contre les hautes marées à l'ouest et l'avancée des dunes permet l'apparition de quelques chaumières agricoles.Le chenal s’avance, rectiligne, vers l’horizon marqué par les deux villages de pêcheurs établis sur l’emplacement des deux forts construits sous Philippe II : Grand-Fort Philippe qui était en fait plus important que l’autre et qui s’est longtemps appelé Fort Saint-Philippe et Petit-Fort Philippe, aujourd’hui hameau de Gravelines. Là, le ciel, la terre et l’onde semblent s’être concertés pour composer le paysage.

 

Carte du siege de Gravelines 1658
Le Chenal actuel face à maison Bouteille à la mer, construit par les espagnols dans la première moitié du XVIIIe siècle, est détruit par une attaque française en 1658 - Siège de Gravelines par le maréchal de La Ferté le 30 août 1658

 

 

Gravelines française : 

 

Tour à tour française en 1644, espagnole en 1652, cette ville  est définitivement cédée  à la France par le Traité des Pyrénées en 1659 alors que Boulogne et Calais sont récupérés aux anglais un siecle plus tôt comme indiqué ci dessus. Dunkerque est définitivement acheté aux Anglais en 1662.

 

Le Chenal actuel face à maison Bouteille à la mer, construit par les espagnols dans la première moitié du XVIIIe siècle, est détruit par une attaque française en 1658.

 

Les frontières de la France actuelle se déssinent peu à peu, nous sommes sous le règne de Louis XIV qui impose une politique de francisation : le prêche, la correspondance administrative, les procès se feront désormais obligatoitrement en Français. Une mesure d'autant plus nécessaire pour les commerçants que la frontière linguistique avec la France se situe sur l'Aa.

 

Un homme va prendre le destin de Gravelines en main : Vauban. Il va continuer et amplifier les ouvrages de défense esquissés par les Espagnols. Vauban est chargé en 1680, après la visite de Louis XIV à Gravelines, de tracer un nouveau plan de la ville. Ce dernier améliorera donc sa défense, notamment en dotant ses remparts de demi-lunes, de contrescarpes et de glacis et en installant une écluse sur l'Aa.

 

Dans la place, Vauban prévoit la construction de bâtiments militaires et civils (citerne casematée, four à pain, casernes,…) et transforme le château médiéval en arsenal. Malgré sa position en arrière de Dunkerque, Vauban, en 1699, renforce considérablement les défenses de la ville par l’adjonction d’une deuxième ceinture de demi-lunes commandant un avant chemin couvert. 

Les fortifications seront modernisées à la fin du XVIIème siècle, d’après un rapport et un projet de Vauban, nommé gouverneur de Gravelines en 1706.

Il n’exécutera pour sa part que le remodelage des contrescarpes et de l’ouvrage de la basse-ville et surtout l’écluse Vauban entre l’Aa et son estuaire, protégée par un ouvrage à cornes (aujourd’hui disparu).

Dans l’enceinte fortifiée, quatre bâtiments militaires sont regroupés : un corps de garde, une caserne d’infanterie dite Varennes (1735 – 37), une caserne dite Uxelles, une citerne casematée (1724) ainsi que l’église

Saint-Willibrord (1598).

Un nouveau chenal est creusé à partir de 1738; Louis XV reprend le projet de chenal de Philippe IV et achève la construction du fort, traversé en son milieu par le chenal. Durant ces années, les ouvrages espagnols sont restaurés et les chantiers sont poursuivis. Les remparts subissent une rénovation importante : l’enceinte triple de largeur grâce à la construction de demi-lunes, de contrescarpes, de redans et d’un chemin couvert. il est achevé en 1740 et une écluse de chasse est construite afin de désensabler le chenal. De plus, il revoit globalement le système hydraulique en aménageant une « grande écluse » de chasse , protégée par l’ouvrage à cornes ; en lâchant les vannes à l’aval, on peut désormais désensabler le chenal jusqu’à la mer ; en fermant les vannes en amont, on peut inonder de vastes étendues de terrain autour de la ville, c'est un dispositif d'"inondation défensive": Gravelines est une ville stratégique qui régule le niveau des eaux et la navigation des canaux intérieurs, en conservant l’eau dans ses fossés et ses douves.

Parmi les villes françaises du réseau des places fortes, Gravelines est la seule à présenter un exemple de cette architecture militaire située entre la forteresse médiévale et la citadelle des temps modernes aux bastions géométriquement profilés. L’ensemble des fortifications de Gravelines et les fossés en eau subsistent et sont ouverts à la visite. L’arsenal accueille le musée du Dessin et de l’Estampe originale; une copie du plan en relief original est visible au sous-sol de la poudrière de Gravelines. Seul un point de mouillage à l’embouchure du canal de l’Aa, nommé fort Saint-Philippe, rappelle l’emplacement du fort construit par les Espagnols.

 

Les plans en relief sont des maquettes de places fortes, exécutées à partir de 1668. Instrument d’usage militaire et stratégique, ils figuraient les villes et leur campagne environnante jusqu’aux limites de portées de tir d’artillerie. Ils permettaient d’envisager les éventuelles attaques ennemies et ainsi améliorer ou construire des ouvrages militaires. La collection se développa au rythme des annexions de Louis XIV et Louis XV. Après la guerre de 1870, la construction des plans en relief s’acheva. La collection comprend aujourd’hui une centaine de plans dont celui de Gravelines, construit peu avant 1758 et restauré en 1810 et 1819. Le plan relief de 1756 réalisé au 1/600e, réparé en 1771 et 1819, est conservé au Musée des Beaux Arts de Lille. 

Gravelines Plan en relief Vauban 1750

En 1902, la place forte de Gravelines est déclassée et devient la propriété de l'Etat, mais pour des raisons économiques, les remparts ne seront heureusement pas détruits.

 

Par la suite de la mise en service du Bassin Vauban, le mouvement du port tend à se développer. A partir de 1897 seulement, l’on put opérer des dragages avec le matériel du port de Dunkerque et, depuis lors, le commerce prit un grand essor ; pour satisfaire à ses légitimes exigences, on agrandit le Bassin et on construisit un appontement au Grand-Fort-Philippe ; ces travaux furent terminés en 1907.

 

 

Autonomie de Grand Fort Philippe :

 

Avant 1740, il n'existe que la ferme dite "LOUF" et quelques chaumières agricoles du coté de Fort Saint Philippe. C'est le creusement du chenal fin 18ème siècle qui fait que quelques marins et commerçants "huttois" viennent s'installer sur la rive ouest de celui-ci. Grand-Fort-Philippe est né. En 1768, on y compte 22 ménages de journaliers et 3 ménages de pécheurs.

 

En 1871, l’écluse de Vauban est reconstruite, un bassin à flot est créé ; on établit le long de l’Aa des quais en charpente et on relève ceux du port d’échouage et du petit Fort Philippe.

L'église de Grand Fort , fiancée en grande partie par les marins, est ouverte aux fidèles le 1er octobre 1862.

 

L'autonomie de Grand-Fort-Philippe est acceptée par approbation du conseil municipal de Gravelines et mis en application le 1er janvier 1884. Le 27 janvier, le conseil municipal, qui a été élu le 13, se réunit pour l'élection du premier maire de la commune; c'est Charles Eugène Carney qui est désigné, alors que Joseph Leprêtre est élu Adjoint au Maire. 

Tout au long du XVIII siècle, la population croît régulièrement, pour arriver en 1785 à 20 chefs de famille pratiquant la pêche : Agez, Creton, Daubercourt, Dollet (ou Daullé), Dubois, Fournier, Lamour, Lefebvre, Lemaire, Noyel, Plachaux, Potier, Wadoux.

C'est à cette époque que l'identité locale de Grand-Fort-Philippe se forge à partir de son patois d'abord, un patois d'origine picarde matiné de termes maritimes, qui permet de se différencier des gens "del ville" (de Gravelines, ville flamande) mais aussi de ses coutumes et de ses pratiques alimentaires tournées vers la conservation du poisson.

 

 

Gravelines & Grand Fort Philippe aux XXe siècle :

 

Gravelines est avant tout une ville de pêcheurs. La pêche à la morue, au large de l’Islande en Mer du Nord, a longtemps constitué l’une des principales activités des marins gravelinois, la flotte atteignant jusqu’à 100 bateaux au début du XXème siècle.

En 1902, la place forte de Gravelines est déclassée et devient la propriété de l'Etat, mais pour des raisons économiques, les remparts ne seront heureusement pas détruits.

Ce qui va permettre en mai 1940 à la ville de résister courageusement aux Allemands pendant une semaine alors que les alliés sont en train d'évacuer Dunkerque. Gravelines recevra à cette occasion la Croix de Guerre en 1950. Aujourd'hui le port de Gravelines n'est plus un grand port de commerce. Les bateaux de plaisance ont remplacé définitivement les goélettes et seuls continuent de naviguer quelques bateaux de pêches. Jusqu’en 1938, la pêche à la morue constitue l’une des activités principales des marins gravelinois, la flotte atteignant jusqu’à cent bateaux. Le commerce portuaire et la pêche maritime eurent un essor jusque dans les années 60. Chaque année, en février, les matelots embarquaient à bord des lougres, des goélettes et plus tard des dundees pour aller pêcher, plus de 6 mois durant, au large des côtes islandaises. Pour les encourager, les habitants les saluaient au départ et au retour de ces campagnes par un rituel. Après plus d’un siècle de vie, ce rituel, qui rythmait la pêche « à Islande », continue de vivre tous les ans à travers le célèbre carnaval et la Fête des Islandais.

 

En 1995, la ville de Grand-Fort-Philippe, a créé un géant prénommé la Matelote. Elle immortalise ses femmes de pêcheurs, qui élevaient leurs enfants, réparaient les filets et vendaient le poisson, en attendant le retour de leurs maris. Belle brune aux yeux verts, vêtue de noir et de blanc, parée de bijoux d’époque, la Matelote est, depuis 1998, l’épouse de l’Islandais de Gravelines, pêcheur à Islande. Tous deux assurent le souvenir de ces destins héroïques. Ils ont eu des jumeaux, Nette et Fiu, en 2003, et en avril 2009, naissance du 3ème enfant "Gut". Pensez-y lorsque vous contemplerez l’horizon en direction de la mer.

Coté Grand Fort Philippe l'épopéee de la pêche commencée en 1830 se poursuiva jusqu'en 1940. En 1906, on denombre 740 marins pour 3 500 habitants et seuls 9 d'entre eux possédent leur bateau. Toutes les municipalités qui vont  se succéder pendant la première moitié du xxe siècle auront comme objectifs  de développer la production de pêche, l'éducation des jeunes Philippois et l'assainissement des rues. Malgré les différents malheurs qui s'abattent sur ce bourg : 1888 et 1895 années noires pour les pêcheurs, la Grande Guerre qui fait 138 soldats morts pour la France et la crise des années 1930 qui élimine l'activité

maritime des Islandais.

 

Durant la seconde guerre mondiale, la ville est prise par les Allemands le 27 mai 1940, après une journée de résistance au lieu-dit "Le Cochon Noir". La veille le cabinet de guerre Britanique décide: "...une seule issue vous reste : vous frayer un chemin vers l'ouest, où toutes les plages et les ports situés à l'est de Gravelines seront utilisés pour l'embarquement. La marine vous fournira une flotte de navires et de petits bateaux, et la Royal Air Force vous apportera un support total..." 

Du 28 mai au 4 juin 1940 se déroule la bataille de Dunkerque, l'opération "Dynamo" d'évacuation des armées Britannique et Française sur un corridor entre les environs de Dunkerque et le petit port belge de Nieuport. L'opération est un succès majeur de la seconde guerre mondiale. Les mots imprimés dans les colonnes du journal américain "New York Times" au lendemain de l'opération Dynamo ont conservé toute leur acuité : "Tant que l'on parlera anglais, le nom de Dunkerque sera prononcé avec le plus grand respect".

Grand-Fort-Philippe est libérée le 7 septembre 1944 par les troupes canadiennes.

 

 

Les informations sont issues :

- des sites de la ville de Gravelines, du  Port de Plaisance de Gravelines, Sites Vauban, Nordmag, blog perso, wikipedia Grand Fort, webnord,

- des publications telles que A nous Fort-Phlip, Instant des Forts , Jean Bart, Corsaire du Roi Soleil (Patrick Villiers), Vauban, l'intelligence du territoire, Vauban (Bernard Pujo),

- des références et sources web sur l'activités de la course par les Corsaires entre Dunkerque et Boulogne : site des corsaires de Calais, de Dunkerque, de Boulogne, un blog perso sur l'histoire du Nord, l'exposition de l'association Tourville à Gravelines, site de la Défense, la Compagnie H Van Der Zee. 

Autrefois poumon économique avec une flotte de pêche qui a culminé à 170 bateaux au début du XXe siècle et centre de formation rennomée avec l'école de marins-pêcheurs (en lieu de place du Musée de la mer),  Grand-Fort était surnommée La Petite Amérique et était plus riche que Gravelines. L’essor est brisé par la Première Guerre mondiale et le déclin confirmé par la Seconde. Une tentative de reprise auran lieu avec le retour de la paix, mais le déclin irréversiable est annoncé. La communauté se tourne alors vers d’autres horizons, la reconversion économique s'est tournée vers l’industrie et le tourisme. 

 

 

 

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